La guérison spontanée peut survenir dans environ 50 % des cas pour les formes modérées de doigt à ressaut, généralement sur une période de 6 à 8 mois.
L’injection de dérivés cortisonés est fréquemment proposée puisqu’elle permet la régression de la symptomatologie dans 70% des cas.
En cas de récidive, malgré deux injections de corticoïdes, une intervention chirurgicale sera envisagée. Cette chirurgie consiste à ouvrir la poulie A1 à travers une petite incision située dans le pli naturel de la paume de la main, afin de libérer le tendon du conflit qui l’empêche de glisser correctement. Dans les formes les plus sévères, où une raideur de l’articulation du doigt est présente, il peut être nécessaire de réaliser une résection partielle de l’un des tendons fléchisseurs pour améliorer la mobilité du doigt.
Cette intervention se déroule en ambulatoire. Dans les suites, un pansement est laissé en place pendant 10 jours. Le doigt peut être mobilisé immédiatement, aucune attelle n’est à prévoir. Toutefois, la cicatrice peut rester sensible pendant quelques semaines. La kinésithérapie et de l’auto-rééducation sont rarement nécessaires, sauf dans les cas les plus sévères.