Les kystes du poignet sont la tumeur la plus fréquente de la main, se situant principalement sur la face dorsale du poignet. Ils peuvent également apparaître au niveau de la gouttière du pouls ou sur des articulations comme la scapho-trapézo-trapézoïdienne, à la base du pouce.
Généralement indolores, ils peuvent parfois provoquer des douleurs. Dans certains cas, ces kystes peuvent disparaître spontanément.
L’origine la plus probable des kystes du poignet semble être une migration de cellules synoviales dans le complexe capsulo-ligamentaire dorsal à la face dorsale du poignet. Cela créé alors une « poche » de liquide synovial à la face dorsale ou palmaire du carpe.
Ces kystes touchent fréquemment des patients jeunes, notamment lorsqu’ils sont douloureux. Ils peuvent apparaître après un traumatisme unique ou répété, mais ce n’est pas systématique.
Cliniquement, les kystes sont généralement visibles et forment une tuméfaction sur la face dorsale ou palmaire du poignet. L’origine du pied du kyste est le plus souvent en regard de la face dorsale du ligament scapho-lunaire, ou à la face palmaire et radiale de l’articulation radiocarpienne. Cependant, le kyste peut être déporté et se situer légèrement en dehors de cette zone, bien que la plupart du temps, il se trouve au même niveau.
Les kystes sont généralement indolores, mais ils peuvent devenir douloureux, en particulier lors de la pression ou des activités sportives, et dans certains cas, la douleur peut être présente en permanence.
Dans certains cas, les kystes ne sont pas visibles, mais se manifestent par de la douleur. Dans ce cas, un examen d’imagerie permet de les détecter.
Si vous ressentez l’un de ces symptômes, consultez l’un de nos spécialistes des pathologies des membres supérieurs.
La radiographie est généralement normale, à moins qu’une lésion ligamentaire ne soit présente. Le kyste et son origine sont généralement identifiés par échographie ou IRM.
Il n’est pas nécessaire d’opérer un kyste du poignet non douloureux. On peut attendre qu’il disparaisse spontanément ou envisager une ponction, éventuellement suivie d’une infiltration.
En cas de kyste gênant ou douloureux, une exérèse peut être envisagée. L’arthroscopie, technique mini-invasive, limite l’impact cicatriciel et la raideur post-opératoire, tout en permettant, si nécessaire, la réparation du complexe capsulo-ligamentaire.
En post opératoire, il est recommandé d’éviter les mouvements extrêmes afin de limiter le risque de récidive.
Quelle que soit la technique opératoire, le taux de récidive après une intervention pour un kyste du poignet est autour de 10 à 17 % selon les séries.
Si une réparation du complexe capsulo-ligamentaire a été effectuée, une immobilisation est d’abord instaurée, suivie de séances de rééducation.
En tant que spécialistes des pathologies des membres supérieurs, nous publions le résultat de nos recherches dans les revues scientifiques de référence :
