Le traitement est principalement médical et repose sur le port d’une attelle nocturne de repos du poignet pour soulager les muscles extenseurs. Une infiltration de corticoïdes ou de PRP (plasma riche en plaquettes contenant des facteurs de croissance pour réduire l’inflammation) peut être réalisée sous guidage échographique, directement à l’insertion des épicondyliens. La rééducation, comprenant des massages transverses profonds et de la physiothérapie antalgique par un kinésithérapeute, joue également un rôle clé. Un arrêt de travail peut s’avérer nécessaire pour les patients dont l’activité implique des gestes répétitifs d’extension du poignet ou des doigts. Le traitement médical peut durer de 6 mois à 1 an. Si celui-ci échoue, une intervention chirurgicale peut être envisagée.
Plusieurs techniques chirurgicales existent, reposant principalement sur la désinsertion partielle ou totale des épicondyliens, réalisée à ciel ouvert ou sous arthroscopie. L’intervention se fait généralement en chirurgie ambulatoire sous anesthésie locorégionale (hospitalisation d’une demi-journée). Des soins postopératoires sont prescrits pendant environ 2 semaines, avec une reprise des activités physiques ou sportives, impliquant le coude, après 3 mois. Un arrêt de travail peut également être nécessaire. Les complications, bien que rares, incluent des infections, des lésions du nerf radial, une raideur du coude, des récidives de tendinite ou un syndrome dystrophique réflexe.